Réformes 2025 : les essentiels à connaître pour les entrepreneurs et les chefs d’entreprise

L’année 2025 marque un tournant majeur pour les entrepreneurs et les chefs d’entreprise en France. Avec une série de réformes touchant la TVA, les cotisations sociales, les véhicules professionnels, et la facturation électronique, le paysage administratif et fiscal est en pleine mutation. Ces changements visent à simplifier les procédures, augmenter la transparence fiscale et harmoniser les normes au niveau européen. La révision des seuils de franchise en base de TVA, l’augmentation des cotisations sociales pour les professions libérales, la fin de l’exclusivité pour les services à la personne, et l’obligation de la facturation électronique sont quelques-unes des réformes clés à suivre. Chaque entrepreneur devra s’adapter à ces évolutions pour rester compétitif et conforme.

Les réformes apporteront également des ajustements dans le domaine des véhicules professionnels et de la location meublée touristique, avec de nouvelles règles concernant les taxes et les performances énergétiques. Le gouvernement introduit également un guichet unique pour centraliser toutes les démarches administratives d’entreprise, tandis que les tribunaux des activités économiques prendront en charge les entreprises en difficulté. Par ailleurs, le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS) sera revalorisé, impactant directement le calcul des cotisations sociales. Ces mesures, parmi beaucoup d’autres, visent à offrir une meilleure protection sociale et à favoriser l’innovation au sein de l’écosystème entrepreneurial français.

Révision des seuils de franchise en base de TVA

Une des réformes les plus significatives de 2025 concerne la révision des seuils de franchise en base de TVA. Ces ajustements sont essentiels pour les entreprises et les auto-entrepreneurs. Les seuils de franchise sont désormais fixés à 85 000 € HT pour les ventes de marchandises, la restauration et l’hébergement, avec un seuil majoré à 93 500 € HT. Pour les prestations de services et les locations meublées, le seuil est de 37 500 € HT, avec un seuil majoré à 41 250 € HT. Il est crucial de noter que toute tolérance en cas de dépassement est désormais supprimée.

Ce changement induit que les entreprises et micro-entrepreneurs dehors les seuils deviendront immédiatement assujettis à la TVA dès le 1er janvier de l’année suivante sans période de grâce. Cela exige une adaptation rapide pour les gérer efficacement leur comptabilité fiscale et rester conforme aux nouvelles exigences légales. Grâce à ces ajustements, la transparence fiscale est renforcée, et les entreprises peuvent mieux aligner leurs pratiques sur les normes européennes.

Impact sur les petites entreprises

Les petites entreprises et les auto-entrepreneurs seront directement impactés par ces nouveaux seuils de TVA. Cela pourrait entraîner une augmentation des coûts administratifs et un changement dans la gestion quotidienne de la comptabilité. Toutefois, cela peut également être une opportunité pour ces entreprises de restructurer leur gestion fiscale pour s’aligner sur les nouvelles normes et potentiellement explorer de nouveaux marchés.

Hausse des cotisations sociales pour les professions libérales

En 2025, une augmentation des cotisations sociales est attendue pour les professions libérales sous le régime micro-social. Ce changement implique un passage à 24,6 % dès le 1er janvier 2025, puis à 26,1 % en 2026. Cette décision a pour objectif de financer la retraite complémentaire des professionnels libéraux. Pour ceux qui bénéficient de l’ACRE, une réduction progressive de l’exonération des cotisations sociales est également attendue.

Il est donc impératif que les professionnels libéraux intègrent ces changements dans leurs prévisions financières. Cela nécessite une planification attentive pour anticiper l’impact financier et éviter des surprises désagréables dans le budget.

Préparer l’avenir pour les professions libérales

Pour se préparer à ces changements, les professionnels doivent s’assurer que leurs finances sont adaptées à l’augmentation des cotisations. La consultation avec leur expert-comptable peut s’avérer inestimable pour naviguer à travers ces nouvelles obligations fiscales. Cette réforme offre également une possibilité de reconsidérer les stratégies d’investissement et de planification financière de manière à optimiser les avantages fiscaux.

La facturation électronique obligatoire

L’année 2025 voit l’instauration de l’obligation de la facturation électronique pour toutes les transactions B2B. Cette réforme, étalée jusqu’à 2027, commence dès le 1er septembre 2026 où toutes les entreprises devront être prêtes à recevoir des factures électroniques. Puis, d’ici septembre 2027, les micro-entrepreneurs devront également émettre des factures électroniques.

Adopter cette norme demande un investissement initial dans des logiciels adaptés, mais les bénéfices incluent une meilleure gestion fiscale et une réduction des risques de fraude. En alignant les pratiques sur un système de comptabilité numérisé, les entreprises peuvent gagner en efficacité et diminuer les tâches administratives répétitives.

Avancement technologique dans la gestion des entreprises

Cette réforme approuve l’engagement envers les technologies avancées et le numérique dans la modernisation des procédures d’entreprise. En transformant la facturation, les entreprises gagnent en visibilité et simplifient leur gestion de la trésorerie. L’alignement sur le numérique est soutenu par des initiatives de soutien comme celles proposées par France Active et l’Union des entreprises. Ces initiatives permettent aux entreprises d’accéder à des ressources pour s’adapter efficacement aux nouvelles exigences légales.

Taxe sur les véhicules professionnels

Les entreprises utilisant des véhicules professionnels devront maintenant se familiariser avec les nouvelles taxes qui seront appliquées dès 2025. Les véhicules hybrides, auparavant exonérés, sont soumis à la taxe sur les émissions de CO2. Ce changement valorise l’implication environnementale des entreprises et encourage l’adoption de véhicules plus écologiques.

Transition vers une flotte plus écologique

L’adoption de véhicules répondant aux normes écologiques est facilitée par des incitations et une reconnaissance accrue de la responsabilité environnementale. Les entreprises pourraient collaborer avec des experts-comptables ou la Chambre de Commerce et d’Industrie pour explorer les solutions optimales. Ce passage vers une mobilité durable se traduit par une fiscalité plus avantageuse à long terme et une sensibilisation accrue aux enjeux énergiques.

Source: www.dynamique-mag.com